Lorsque Disneyland Paris a annoncé le Festival du Roi Lion et de la Jungle, comme beaucoup j’étais mitigé. Sur la papier cela semblait être un prétexte pour surfer sur la vague du remake live action du Roi Lion sorti durant l’été 2019. On s’attendait à un minimum syndical et à des propositions limitées.
Alors maintenant qu’elle est terminée, que penser de cette saison qui ressemble à un simple coup promotionnel ?
Revenons d’abord sur les différentes gourmandises proposées. Étant végétariens nous avons éclipsé une bonne partie de l’offre salée, puisque malheureusement, elles sont quasiment toutes composées de viande. Mais nous avons pu nous régaler pour le goûter en testant : le macaron safari, la patte choco-coco, et le banana bread de la savane.
Le macaron safari n’est finalement rien de plus qu’un macaron, plutôt bon (après je ne suis pas un méga fan des macarons), dont la taille est tout à fait honorable et la thématisation réussie.
La bonne surprise vient de la patte choco-coco. Ce très joli bâtonnet à la forme d’une patte est un financier nappé de chocolat très rafraichissement et parfait pour les petits creux.
Enfin, le trophée de la tuerie gourmande de cette saison revient au banana bread. Visuellement c’est vraiment très beau et appétissant, et au goût c’est exquis !
Du point de vue gastronomique, le Festival du Roi Lion et du Livre de la Jungle est donc une réussite !
En revanche, la décoration du parc était malheureusement inexistante. Aucune chance de savoir qu’il y avait une saison thématisée sans lire le programme à l’avance. Après, comme l’année dernière, la décoration d’Halloween avait déjà envahi l’ensemble du parc, peut-être que celle-ci a remplacé, un peu tôt, la décoration de la saison en cours.
Bémol également pour le merchandising (même si mon porte monnaie s’en est plutôt réjoui) ; je retiendrai les très mignonnes oreilles de Simba (plus discrètes que les imposantes oreilles de Minnie ou de Mickey), ou les bijoux assez chics et jolis ; pour le reste il faut avouer que les vêtements et goodies étaient assez peu inspirés et plutôt banals. Pour ma défense, je ne suis pas adepte des vêtements avec écrit en énorme “DISNEYLAND PARIS”, qui une fois sorti du parc, sont totalement importables. A l’avenir, des propositions plus discrètes seraient les bienvenues. Petite déception également du côté des Pin’s, nous n’en avons trouvé presque aucun sur les deux parcs.
Enfin, il nous reste à parler des spectacles, Disneyland Paris en proposait quatre : Le Roi Lion et les Rythmes de la Terre, Le Rythme de la Jungle, Timon’s ‘MataDance’ et Djembe Joy.
Le dernier cité n’était pas vraiment un spectacle à proprement parlé, il s’agissait plutôt d’un atelier pour apprendre à jouer du djembé traditionnel avec le Roi Louie et la Djembé Academy. Nous n’y avons pas participé donc je ne vous en parlerai pas dans cet article.
En revanche nous avons assisté aux trois autres. La Timon’s ‘MataDance’, au cœur d’Adventureland est un spectacle assez similaire à Danse avec les Gardiens de la Galaxie vu pendant l’Été des Super-Héros Marvel, nous retrouvons Timon et Pumba, accompagnés d’une troupe inspirée des tribus africaines, pour un spectacle participatif où les guests sont invités à apprendre les pas de la Matadance. Ce n’est pas vraiment ambitieux mais ça donne la pêche aux petits et aux grands, et ça permet de voir Timon et Pumba d’assez près.
Pour ce qui est des spectacles ambitieux, rendez-vous au tout neuf Frontiereland Theater pour assister au spectacle Le Roi Lion et les Rythmes de la Terre. Directement inspiré de la comédie musicale de Broadway, ce show est vraiment très très beau. D’une durée généreuse de 30 à 40 minutes, il retrace les grands moments du film d’animation grâce aux musiques emblématiques (et quelques inédites) remixées (imaginez Je voudrais déjà être roi dans une version disco). Disneyland n’a pas lésiné sur le budget, les costumes sont vraiment splendides, la scène est modulable pour varier la scénographie, un nombre impressionnant de chanteurs, musiciens et danseurs sont réunis pour mettre le feu à l’amphithéâtre. Le spectacle est vraiment impressionnant et donne presque envie de traverser l’Atlantique pour découvrir la comédie musicale. je regrette tout de même l’absence totale de version française, difficile de faire autre chose que de neuneuner les paroles des chansons.
Mais le spectacle le plus réussi est indéniablement Le Rythme de la Jungle (certains parlent même du meilleur jamais créé par Disneyland Paris). L’avis est assez unanime, ce show à 360 degrés est une vraie merveille ; situé au cœur de Central Plaza au pied du château, nous découvrons Mickey, Minnie, Donald, Daisy, Dingo, Tic, Tac et Clarisse, ensuite rejoins par Baloo, le Roi Louie, une troupe de musiciens, de danseurs et de chanteurs pour une aventure inédite. Le spectateur est au plus près du show et ne sait plus où donner de la tête, il s’extasie au rythme d’une musique créée pour l’occasion et complètement entêtante. Les chars, eux aussi inédits, sont vraiment magnifiques. Les explosions de couleurs, tirées directement du château viennent conclure ce show XXL totalement réussi.
Nous y avons assisté 2 fois, une première fois au cœur du spectacle pour être au plus près des personnages et une seconde fois d’un peu plus loin où nous avons eu le sentiment d’assister à un show vraiment différent ; et c’est une vraie force puisque personne n’est laissé pour compte, les retardataires moins bien placés pourront profiter autant que les premiers arrivés.
Au final, le Festival du Roi Lion et du Livre de la Jungle est une super surprise. Moi qui n’avait assisté qu’à La Saison de la Force (en 2018) et à l’Été des Super-Héros Marvel, il n’y a pas photo. Les spectacles sont vraiment plus réussis, l’offre culinaire est beaucoup plus gourmande et complète, Le Livre de la Jungle ne s’est pas contenté d’être un faire valoir puisqu’il s’offre le meilleur spectacle. Bref, Disneyland Paris a été plus ambitieux et signe l’une de ses meilleures saisons.
Je suis ravi d’apprendre qu’elle reviendra l’année prochaine, et évidemment j’espère pouvoir m’y rendre.