Synopsis
Miles est un homme qui lutte au quotidien dans sa vie. Lorsqu’il a la possibilité de devenir une meilleure personne grâce à un traitement thermal, il découvre qu’il a été remplacé par une version améliorée de lui-même. Alors qu’il doit faire face aux conséquences involontaires de ces actes, il comprend qu’il doit se battre pour sa femme, sa carrière et sa véritable identité.
__Allociné__
Mon avis :
Miles Elliot est au bord de la dépression, il enchaine les échecs dans sa vie professionnelle et personnelle. Sur recommandation d’un de ses collègues, il se retrouve dans un centre thermal pour un traitement qui n’a rien de commun. Suite à cette thérapie, il se réveille enterré vivant dans une forêt ; au bout de plusieurs heures, il rentre enfin chez lui et découvre la vérité sur ce traitement « miracle » : le centre a créé un clone ; un clone de lui mais en mieux. Cette mini-série qu’on pourrait définir de drama-comédie va suivre la vie de ces deux Miles et de leur femme Kate.
Sur Allociné cette série est classée dans la catégorie « comédie », alors oui, certaines situations vous feront rire car elles sont presque grotesques, mais je l’ai trouvé plus dramatique que risible. Elle aborde des thèmes mélancoliques ou tristes, tels que la dépression, la vie de couple ou les difficulté à avoir un enfant. Grâce à des flashbacks, la série nous montre l’évolution du couple de Miles et Kate, comment ils sont passés d’un amour fou, à une désillusion liée au fait qu’ils avaient du mal à procréer. Comment ce tout petit élément les a éloigner jusqu’à qu’ils aient de la rancœur l’un envers l’autre. La création et l’existence du clone de Miles nous interroge également sur notre propre existence et sur la possibilité d’une telle pratique. Car le clone est une personne à part entière, il n’a pas conscience d’être un copie, et quand il l’apprend il ne sait pas quoi faire et surtout, qui être, car il n’a pas d’identité propre malgré ses nombreuses différences avec le Miles original.
J’ai beaucoup aimé le choix narratif, nous avons un narrateur double, et même parfois triple quand leur femme est intégrée. Ainsi, on peut voir les mêmes scènes du point de vue des deux Miles et comprendre leurs psychologies et leurs perceptions du monde.
Paul Rudd est juste incroyable, il interprète parfaitement son premier et second rôle, et arrive à proposer une palette d’émotions propre à chaque Miles. Ils ont le même visage, mais sont deux êtres totalement différents.
Living with yourself est une mini-série facile à binge-watcher, je la trouve bien réalisée et filmée. L’histoire du clonage n’est pas très originale mais j’aime la façon dont cela a été traité à l’écran. Mais cet aspect n’est qu’un prétexte au reste de l’intrigue qui est : est-ce que Miles va sortir de sa dépression ? Va-t-il reconquérir Kate ? Vont-ils s’en sortir ?
Avant d’être une série de science-fiction, c’est une série très humaine où nos trois personnages principaux essayent juste de trouver le bonheur. La fin de cette première saison induit qu’il y aura une suite, mais ce choix est bien évidemment entre les mains de Netflix. En tout cas, si je devais donner mon avis, j’aimerais beaucoup voir une saison 2 de Living with yourself.
Citation
- « Pourquoi j’ai pas le droit au bonheur aussi ?
– Parce-que tu ne l’as pas mérité. »
Informations
Living with yourself créée par Timothy Greenberg, avec Paul Rudd, Aisling Bea, Peter Grosz – disponible depuis le 18 octobre 2019 sur Netflix – U.S.A – actuellement 1 saison – 8 épisodes d’environ 27 minutes