synopsis
Huit voleurs font une prise d’otages dans la Maison royale de la Monnaie d’Espagne, tandis qu’un génie du crime manipule la police pour mettre son plan à exécution.
__ Allociné.
Mon avis : 8.5/10
Je vous l’accorde le synopsis ne fait pas rêver. Je n’aime pas trop les séries qui parle de braquage, en général, elle m’ennuie. Mais bien évidemment ça n’a pas été le cas pour celle-ci
Les – :
- J’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs dans la saison 1. Rien de bien grave, mais parfois je me disais “à quel moment ça va avancer cette histoire !!”. Pour ce qui est de la saison deux, j’ai ressenti un peu la même chose, j’ai trouvé les quatre premiers épisodes un peu long, je me demandais à partir de quand ça allait se dénouer et puis l’épisode cinq a débuté et Whouaaa !
- J’ai débuté le visionnage de cette série en français, du coup j’ai voulu la continuer en français. Mais quel ne fut pas mon étonnement quand le professeur se mit à parler… Je déteste vraiment quand les séries changent de doubleurs. ça m’a perturbé pendant bien 2, 3 épisodes… (puis je trouvais la voix française du professeur bien mieux dans la saison 1).
Les + :
- Un + qui revient pas mal dans les séries que je regarde en ce moment : une super bande son ! Je ne sais pas pour vous, mais “Bella Ciao” est presque devenue un hymne pour moi. Je l’écoute et je me retrouve tout de suite dans l’ambiance pré-braquage, une ambiance de révolution, ça donne une de ces pêche.
- Il paraîtrait que l’histoire est inspirée d’un braquage qui a été déjoué et qui aurait dû avoir lieu à Rennes à la fabrique de billets d’Oberthur. Je trouve cette anecdote très amusante (Rennes <3 ).
- Les personnages se donnent des noms de villes pour garder leur anonymat et je trouve vraiment ça trop cool. Bien évidemment cette technique pour ne pas être influencé par l’affectif échoue totalement, mais là encore c’est ce que j’adore. Tous les braqueurs ont une histoire, tous ont une personnalité de fou et je me suis attaché à chacun d’eux (bon j’avoue pas trop à Oslo et Helsinki, mais c’est parce qu’ils sont moins mis en avant que les autres je pense). Evidemment j’ai été charmée par l’incroyable Tokyo, je suis restée bête devant l’intelligence du professeur, je me suis sentie mal à l’aise à cause du comportement de Berlin… Mais c’était bien plus que ça, j’ai ressenti de l’empathie pour tous et au final, j’ai compris leurs choix, leurs motivations et les braqueurs sont devenus pour moi des héros.
- Le professeur. Oui, tout les personnages sont géniaux. Oui, ce n’est pas très original. Mais j’ai plus qu’adoré le le professeur. J’ai trouvé ce personnage vraiment profond dans le sens où il est animé par une vengeance ou plutôt une revanche face à la vie qui impose le respect : un enfant malade qui a un père prêt à tout pour le soigner, le père fini par se faire tuer lors d’un braquage et le fils reprend son “plan”, sa solution pour faire un gros F*** à la société. Mais ça reste un plan rempli de bonnes intentions et d’un sens du devoir : il ne faut pas tuer, préférer l’impression des billets pour éviter de voler qui que ce soit, faire sortir Tokyo de prison quand elle se fait prendre… Et quand il raconte son histoire, quand il explique sa vision, bah personnellement j’y crois et on comprend que Raquel finisse aussi par y croire. Je pense que mon moment favori de la série, c’est le passage où il va à l’hôpital voir si Ángel est réveillé. Son idée de faire venir des clowns, son déguisement de clown et cette porte qui s’ouvre pour laisser apparaître le petit garçon… Cette scène est juste MAGIQUE !
- Mais la Casa de Papel c’est quand même pas les bisounours et ça aussi c’est bien. Parce que même si on peut dire que “tout se finit bien”, il y a quand même eu des bavures et des pertes. Certes, la mort d’Oslo ne m’a pas vraiment traumatisé, par contre, le geste d’Helsinki pour le “libérer” ne m’a quand même pas laissé indifférente. Mais les deux grosses pertes sont évidemment celle de Moscou et de Berlin. Autant on s’avait que Berlin était condamné, mais la façon dont il se sacrifie pour permettent aux autres de s’enfuir, j’ai trouvé ça émouvant. Il aura été au moins un petit peu gentil dans ses derniers instant. En revanche, la mort de Moscou a été plus surprenante, d’autant plus qu’elle est liée au retour de Tokyo à la fabrique (alors que Moscou lui avait dit quelques épisodes plus tôt que Tokyo laissait des cadavres sur son chemin) et au moment où il était en pleine dispute avec son fils. Du coup, cette mort soudaine m’a forcément attristé. Mais je pense que si le braquage n’avait pas fait de morts, il n’aurait pas fait “vrai”.
Au final La Casa de Papel c’était une super série : de l’émotion, des personnages attachants, du suspense et de l’action. Enfin… plutôt “c’est”, vu que Netflix a annoncé officiellement qu’il y aura une saison 3 qui sera diffusée en 2019. Apparement celle-ci comportera moins d’épisodes. Je suppose qu’elle nous montrera le devenir des personnages, mais ce n’est qu’une supposition. En tout cas, j’ai beaucoup aimé la fin de la saison 2 et je n’aurai pas eu besoin de saison 3. La fin proposée me convenait tout à fait, elle était ouverte et bien écrite ; ce qui fait que j’appréhende légèrement cette suite. Parfois il est bien de s’arrêter avant la catastrophe et je suis donc un peu perplexe et déçue, pour une fois qu’une fin de série était bien. On verra bien l’année prochaine 🙂
informations
Série Espagnole de 15 épisodes commandée par la chaîne Antena 31, Netflix en acquis les droits et redécoupa les épisodes en une série de deux saisons avec une totalité de 22 épisodes d’environs 45 mins chacun. La première saison fut diffusée en décembre 2017 et la saison 2 vient d’être diffusé au début du mois sur Netflix.