On se souviendra de ce mois d’avril comme celui du confinement. Cela fait 46 jours que nous sommes coincés chez nous, alors on s’occupe comme on peut. On profite de ce temps, hors du temps, pour se replonger dans de vieilles séries et rattraper notre retard. Nos possibilité de visionnage ont augmenté grâce à l’arrivé de Disney+, mais pour le moment l’offre pour adulte reste encore un peu limitée et la plupart des séries étant hebdomadaires, on patiente jusque mai pour les regarder. En attendant, voici le récap’ du mois.
Séries & Émissions
Star Trek : Picard – saison 1 | Prime Video
Je vous recommande de découvrir cette série, que vous soyez un trekkie ou non, elle vous ravira. Un divertissement à la hauteur de cette fascinante franchise qu’est Star Trek.
➜ Retrouvez notre article détaillé par ici.
The Marvelous Mrs Maisel – saison 3 | Prime Video
Après deux premières saisons mémorable, c’est le grand retours de Midge Maisel. Une saison sous le signe du renouveau pour notre humoriste favoris qui part sur les routes avec le talentueux chanteur : Shy Baldwin. Loin de son cocon new-yorkais, son petit monde va être chamboulé. Une saison plus douce loin des nombreux drames des deux premières. Une saison 4 a déjà été annoncé, pour mon plus grand bonheur.
Lost – saisons 1, 2 et 3 | Prime Video
Avril nous a permis de nous lancer dans un nouveau grand marathon, et notre dévolu s’est jeté sur Lost. Cette série diffusée entre 2004 et 2010 et composée de six saisons a marqué les années 2000 grâce à ses innombrables mystères qui ont retourné le cerveau de nombreux fans sur les forums (vous savez, quand il n’y avait pas Discord). La série est clairement marquée par son époque, son plus gros défaut est symptomatique de ses consœurs de la décennie : elle est trop longue ; 24 épisodes de 45 minutes, c’est beaucoup trop, surtout quand elle use d’épisodes fillers.
Après un démarrage tonitruant et impressionnant, les questions sur l’île et ses naufragés apparaissent, et rapidement, leur présence ici semble être tout sauf un accident. Sans aller aussi loin que Dark ou Westworld qui nécessitent ABSOLUMENT TOUTE L’ENTIÈRETÉ de notre attention, les deux premières saisons sont généreuses en interrogations ; je crois même que la première ne répond à aucune question, et la seconde en partie seulement ! La troisième continue aussi sur cette lancée mais semble commencer à s’emmêler les pinceaux, et les flashbacks qui développent l’histoire des personnages sont invraisemblables et à la limite de se contredire. Au-delà de ça, malgré des effets visuels limites limites aujourd’hui, mais une esthétique riche et une jolie photographie, la série est très prenante, les scénaristes semblent posséder une imagination infinie et certaines intrigues sont carrément addictives.
L’important casting est vraiment sympathique, sans difficulté on aime, ou on aime détester, les héros, les anti-héros et les antagonistes.
La bande originale très cinématographique composée par le talentueux Michael Giacchino, est également une des forces de la série.
En somme, à l’heure des réseaux sociaux, de Netflix et du binge watching, nul doute que Lost serait un carton encore plus retentissant qu’à l’époque.
Community – saisons 4, 5 et 6 | Netflix
Par surprise, Netflix a annoncé la sortie de l’intégrale de Community ; l’occasion pour nous de reprendre cette série là où nous l’avions laissé il y a quelques mois. Et ce qu’il faut en retenir c’est que la seconde moitié est assez décevante. Si la saison 4, dans la continuité des trois premières est réussie, créative et drôle, la suivante présente quelques signes d’essoufflement, et la dernière quant à elle, est en dent de scie. Le vrai problème étant de ne pas avoir réussi à conserver la moitié de son casting principal jusqu’au bout. Aussi, à l’instar de Glee ou d’autres séries qui prennent place dans des écoles, la fin du cursus scolaire des personnages imposent toujours un renouvellement poussif qui réussit rarement.
Mais, au lieu de retenir une fin pas terrible, retenons cette série comme un véritable laboratoire de créativité, qui a su surprendre autant qu’elle nous a fait rire ; qui a réussi à inventer des épisodes concepts exceptionnels (on se souvient tous des parties de paintball) ; qui a révélé la star Donald Glover et les frères Russos (réalisateurs d’Avengers Infinity War et Endgame) ; qui a réussi à être totalement méta et à s’adresser aux geeks au moins autant que The Big Bang Theory, si ce n’est plus ; et qui a réussi son final sans tomber dans l’émotion too much, rappel ultime de son originalité.
The Letter for the King / L’écuyer du roi – saison 1 | Netflix
Petite série en 6 épisodes d’héroïque fantasy destiné a un public plutôt jeune, The Letter for the King est l’adaptation du roman du même nom écrit par Tonke Dragt en 1962. Une série qui a été très critiqué au niveau de son adaptation, mais n’ayant pas lus l’ouvrage, j’en parlerai comme d’une œuvre original. Un univers médiéval ou l’ont suit les aventures de Tiuri apprenti chevaliers qui se retrouve embarqué dans une quette des plus importante malgré son jeune age. Un univers qui mêle quette de chevaliers, magie et amitiés. Les jeunes acteurs sont plutôt convainquant ainsi que leurs costumes et des effets speciaux, une série qui se regard bien avec une saison 1 qui s’appuie sur une résolution un peu trop facile à mon gout, mais par rapport à la cible de la série, cela n’ai pas très étonnant. Un divertissement sympathique qui se regard rapidement, mais qui est plutôt oubliable.
Scrubs – saison 1
Le confinement m’a semblé propice pour revisionner une de mes séries préféré : Scrubs. Alors j’ai lancé la saison 1 et j’ai retrouvé ces personnages qui m’avait tant manqué : JD, Elliot, Chris, Carla et tout les autres. Les premiers épisodes se suivent sans ligne directrice, puis au fur et à mesure, les liens entre les protagonistes se forment et l’arc narratif également, pour mon plus grand plaisir et un max d’émotions. Car Scrubs est ce genre de série qui fait passer du fou rire aux larmes à chaque épisode ; ressentir cette palette d’émotions fait de cette série un véritable chef d’œuvre. Bien évidemment mon petit chouchou est le docteur John Michael Dorian interprété par le talentueux Zack Braff. La saison 1 se termine sur des révélations qui vous donneront forcément envie de lancer la suite !
The Circle France – saison 1 | Netflix
La version française de The Circle a débarqué sur Netflix ! Après la version américaine, j’avais envie de découvrir si cette adaptation pouvait être aussi bien, ou si comme souvent, la version française se prendrait les pieds dans le tapis. A ma grande surprise, cette The Circle France était plutôt sympa. Le principe de base reste le même : 8 candidats créent des profils et doivent être les plus populaires du Cercle. Leurs profils peuvent refléter leurs véritables identités ou jouer un tout autre rôle, le but étant d’être le plus apprécié pour gagner le programme. L’émission s’est voulue amusante en intégrant différents candidats pour cette saison française : un duo de mamies, des frères jumeaux, une mannequin, un papa marié…etc.
Si certains candidats étaient vraiment horripilants comme Paolo, Virginie ou encore Lou, d’autres se sont révélés être vraiment attendrissants : Eléa, Maxime et Romain (alias la #teamwinner). Je pense que le moment le plus incroyable de cette saison est la rencontre entre Romain et Maxime (alias Valéria), j’en ai pleuré de rire ; c’était à la fois très amusant et un peu triste pour Romain qui semblait avoir développé de réels sentiments pour ce faux profil. En tout cas j’ai apprécié cette saison ; et la personne qui a gagné le mérite vraiment, une fois encore, les vrais profils l’emportent dans ce monde de paraître.
Films
Avatar | Disney+
L’arrivée de Disney+ a été l’occasion pour nous de regarder Avatar, que nous n’avions pas revu depuis…sa sortie au cinéma (et oui !), il y a maintenant 11 ans. Visuellement, le film est toujours aussi époustouflant, certains longs métrages du même âge sentent déjà le poids des années, mais pas l’œuvre de James Cameron. Ces retrouvailles ont été l’occasion de redécouvrir cette richesse esthétique ; chaque plan peint une faune et une flore minutieusement détaillées.
Je suis tenté de dire qu’Avatar est arrivé trop tôt, à une époque où la réalité climatique était moins oppressante, on préférait dire que ça n’était qu’une version améliorée de Pocahontas, évidemment la comparaison existe toujours, mais ce film va bien au-delà. Son scénario et sa mise en scène sont très malignes et mettent en lumière un discours écologique et une critique de la société moderne avant-gardistes. Nul doute qu’aujourd’hui, il trouverait d’avantages d’oreilles pour l’écouter, y compris les miennes. Pour ces raisons militantes, j’espère que les sorties prochaines d’Avatar 2, 3, 4 et 5 prévues à partir de décembre 2021 permettront aux spectateurs d’y voir plus qu’un beau film.
Documentaires
Pick of the Litter / Chien guide d’aveugle en devenir | Disney +
Dans cette série documentaire, on suit l’évolution de six chiens en passes de devenir guides d’aveugle. Les chiots sont d’abord confiés à des familles d’accueil qui leur apprennent les bases du dressage pendant 18 mois, puis partent en formation avancée où des dresseurs professionnels travaillent avec eux, avant de leurs trouver un propriétaire adapté à leurs caractère. J’ai beaucoup aimé cette série, qui nous montre la difficulté de ce processus, que se soit pour les familles d’accueil, les chiens ou les futurs propriétaires. Chaque étape est primordiale pour qu’un chien trouve la personne qu’il aidera toute sa vie. Les familles d’accueil font preuve d’une véritable abnégation, elles élèvent ses chiots, les aiment et s’en séparent pour offrir le plus beau des cadeaux à des personnes malvoyantes.
La série nous montre également que tous ne peuvent pas devenir chien d’aveugle, il faut de nombreuses qualités que toutes les boules de poils n’ont pas, et bien évidemment l’erreur est interdite car ces animaux ont la vie de personnes entre leurs pattes. Ce programme est très émouvant, j’ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux ; il est également très positif et donne envie de s’investir dans la vie associative, pour aider les personnes handicapées ou pour défendre la cause animal.
Tiger King / Au royaume des fauves – saison 1 | Netflix
Aux États-Unis cette série documentaire est un carton, les gens semblent fascinés par Joe Exotic, sa folie, son look et tout le reste. Pour ma part, je n’ai aucunement été fascinée par ces individus, au contraire, ils sont répugnants, aucun n’a le moindre respect pour la vie des animaux. Même pas Carole Baskin, qui est peut être bien encore pire que les autres, à se faire passer pour une défenseure de la cause animale. Et même sans forcément parler des animaux, les personnages de ce documentaire sont des gourous, qui tiennent sous leurs emprises des femmes et des hommes, et les détruisent.
Je pense qu’il est important de voir ce documentaire, pour se rendre compte de la tournure que prend notre monde et nos sociétés. Ces gens existent et vivent normalement, car malgré l’urgence écologique et l’extinction de la faune, les lois ne sont pas assez strictes. Elles ne protègent pas les plus faibles d’entre nous : les animaux. La plupart du monde est aujourd’hui confiné et c’est peut être le moment de réaliser ce que peut ressentir un tigre dans l’enclos d’un zoo. Nous ne sommes pas “sauvages” et le confinement a pourtant un impact sur notre humeur, nos émotions et notre corps, alors imaginez-vous être enfermés jusqu’à la fin de vos jours….
Ces sept épisodes ont été pour moi un mix de beaucoup d’émotions : le dégout, la peur, la colère et la tristesse, mais à aucun moment ces personnes ne méritent une quelconque fascination. Pour moi, cette série mérite d’être vue pour que tout le monde sache que de telles pratiques existent, le but est de faire réagir pour que la maltraitance animal cesse.
La citation que je retiendrais de cette série est la suivante :
“Tous les partis prenants prétendent être des défenseurs de la cause animale, mais pas un seul animal n’a bénéficié de cette guerre, pas un seul.“
En mai on regarde quoi ?
- Hollywood – saison 1, disponible sur Netflix le vendredi 1er mai
- Prop Culture / Souvenirs de tournage sur Disney+ le vendredi 1er mai
- Upload – saison 1, disponible sur Prime Video le vendredi 1er mai
- The Clone Wars – saison 7, disponible entièrement sur Disney+ le lundi 4 mai
- Le Making-of : The Mandalorian, disponible sur Disney+ le lundi 4 mai
- The Eddy – saison 1, disponible sur Netflix le vendredi 8 mai
- Dead to me – saison 2, disponible sur Netflix le vendredi 8 mai
- Dynastie – saison 3, disponible sur Netflix le samedi 23 mai
- Space Force – saison 1, disponible sur Netflix le vendredi 29 mai
Rattrapages :
- La Casa de Papel – partie 4, sur Netflix
- The Imagineering Story, saison 1 sur Disney+
- High School Musical: The Musical – The Series, saison 1 sur Disney+