Blackwater, tome 1 : La Crue – Michael McDowell

Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l’Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l’implacable crue de la rivière Blackwater.

Mon premier Michael McDowell ! Depuis le temps que j’avais envie de découvrir cet auteur, je me suis enfin lancé et j’en suis ravie ! Ce roman m’a captivé, mais je ne saurais expliquer pourquoi…
La famille Caskey n’est pas incroyablement intéressante, elle est plutôt la normalité absolue, mais l’arrivé d’Elinor dès les premières pages du roman créé un malaise, du suspense, une envie absolument irrésistible de découvrir qui elle est et ce qu’elle est ?

L’écriture de Michael McDowell est plutôt étonnante au premier abord, mais j’aime bien cette façon de narrer. Comme si le narrateur était un spectateur extérieur à l’histoire, cela nous donne l’impression d’épier la famille d’une certaine façon.

Environ deux années s’écoulent dans ce premier tome et au final, il s’en passe des choses, mais aucune révélation sur Elinor, ce qui me donne évidemment envie de lire le tome 2 le plus vite possible !
Mais je doute que j’aie mes réponses si vite, je vais certainement être obligé de lire les 6 tomes de la saga et je m’en réjouis par avance !

Si vous aimez les histoires de famille étrange, frissonnante et pleine de suspense, je vous prie de vous rendre chez votre libraire ou dans votre bibliothèque pour trouver Blackwater. En plus, cette édition poche est juste magnifique, elle m’a clairement réconcilié avec les poches !

Citations

J’imagine que c’est la crue qui m’a portée là. _Elinor
Pourquoi c’est à moi d’annoncer à maman que tu t’es marié pendant qu’elle allait acheter des rideaux ? _Sister
En réalité, chaque femme recensée à Perdido obtenait ce qu’elle voulait. Bien entendu, aucun homme n’aurait admis être aiguillé par sa mère, sa soeur, son épouse, sa fille, sa cuisinière, ou par aucune femme qu’il croisait au hasard des rues – la plupart, d’ailleurs, n’en avaient même pas conscience.
Rien ne poussait là. Il fallait bien qu’on est quelque chose. _Elinor