The end of the F***ing world

synopsis

Un ado psychopathe en herbe et une rebelle en quête d’aventure embarquent pour un road trip d’enfer dans cette série à l’humour noir inspirée d’un roman graphique.
__Allociné.

Mon avis : 8/10

Sortie début janvier 2018, The end of the F***ing world est arrivée dans mon fil d’actu Netflix un peu comme par magie. Avant sa sortie, on n’en a pas beaucoup entendu parler, ce n’était donc pas une série que j’attendais. Mais le synopsis m’a amusé et c’est une série anglaise ! (et j’adore les séries anglaises).

Dans The end of the F***ing world, on suit James,un ado qui se dit psychopathe. Depuis son plus jeune âge, il a réalisé diverses expériences sur les animaux et sur lui même (mettre sa main dans l’huile de la friteuse). Jusqu’au jour où il prend la décision de « chasser » une plus grosse proie. Au même moment, il rencontre Alyssa, une fille un peu pommée qui cherche désespérément une excuse pour fuir sa vie (sa maison?).

Les +

• Une première saison courte composée de 8 épisodes de 20 minutes chacun, pour un visionnage total de 3h30, ce qui est rapide. Personnellement, je l’ai visionné durant ma semaine de grippe poste nouvel an (et oui, j’y ai pas échappé).
• La bande son de la série est vraiment top. On retrouve entre autre Voilà de Françoise Hardy, mais personnellement ma petite favori c’est Superboy & Supergirl de Tullycraft.
• Une série avec peu d’interactions entre les personnages. Si on fait attention, on se rend compte qu’il y a presque pas de dialogues entre eux. La plupart du temps, on entend leurs monologues intérieurs en voix off, et on est ainsi plongé dans leurs points de vue. Au départ j’ai trouvé ça un peu déstabilisant, mais au final c’est un effet que j’apprécie, ça rend certaines scènes burlesques, comiques et parfois un peu pathétiques. Mais ça nous rapproche de ce que sont les personnages et de ce qu’ils ressentent.
• Le petit clin d’œil à How I Met Your Mother dans l’épisode 6. James et Alyssa sont dans une voiture avec seulement une piste de leur CD qui fonctionne. Ça rappel étrangement l’épisode de HIMYM consacré à la cassette coincée dans l’autoradio de la voiture de Marshall, qui du coup ne peut plus jouer qu’une seule chanson… The Proclaimers – I’m Gonna Be, 500 miles (je ne vous conseille pas de l’écouter… elle reste vraiment dans la tête ^^ » ) 

Les –

• Le fait qu’il y ai peu d’interactions entre les personnages donne parfois un effet de lenteur à la série. On se demande où est-ce que tout cette histoire va nous mener.
• J’ai trouvé que le changement de comportement de James était vraiment radical, comme si l’acte qu’il a commis dans l’épisode 3, l’avait totalement changé et personnellement j’ai eu du mal à y croire. On ne passe pas du noir au blanc aussi facilement (‘fin de mon point de vue).

Dans l’ensemble, j’ai apprécié regardé The End of the f***ing world, une série anglaise comme je les aime, dans un décor que j’apprécie également. Tous les personnages ont l’air déprimé ou avoir une vie pourrie. Que se soit l’ex militaire, Frodo, la dame de la station service ou les parents de nos protagonistes, ils ont tous l’air d’être sous antidépresseur. Ce qui fait que parfois j’avais pas l’impression que James et Alyssa étaient vraiment étranges ou a côté de la plaque… vu qu’au final tous les autres le sont. C’était un peu comme si on me montrait l’histoire de deux ados « étranges » dans un monde totalement irrationnel et fou. Ce qui au final rend James et Alyssa plutôt « normaux » et attachants, comparer aux autres protagonistes on comprend leurs choix et on a envie qu’ils ne leur arrivent rien, parce que les adultes de cette série ont vraiment l’air tous tarés. La fin ouverte m’a un peu coupé le souffle, certes elle permet à Netflix d’avoir la possibilité de faire une saison 2, mais cette saison ayant utilisé la totalité du contenu de la BD de Charles Forsman, j’ai des doutes sur les qualités d’une l’hypothétique saison 2… écrire la suite d’une histoire qui est sensée être finie n’est jamais simple. Pour le moment aucune saison 2 n’a été annoncée mais vu le succès de cette série, la porte n’est pas fermée si je puis dire. En tout cas,  cette fin me conviendrait tout à fait. J’ai apprécié suivre James et Allyssa durant ces 3h30 et si je dois leur dire adieu, cette fin ouverte me le permet sans aucun soucis.

« Alyssa aime James, James pense que, peut-être, il aime Alyssa. »