Fini les vacances d’été, Pledd fait sa rentrée comme tout le monde !
Un mois d’août tranquille avec pas mal de films et de séries rattrapés, et de documentaires découverts. Vous avez du voir passer sur les réseaux que Netflix a récemment annulé quelques séries, dont The Society que j’attendais avec impatience et I am Not Okay With That. Des séries de qualité qui n’avaient pas encore montré tout leur potentiel, et c’est vraiment dommage. La raison de ces nombreuses annulations est la crise du covid, mais dans ce genre de situation où il faut choisir qui sacrifier, j’ai envie de dire qu’il a bon dos le covid. Ainsi Netflix décide d’abandonner des programmes prometteurs pour en renouveler d’autres qui n’ont plus aucun sens, ou qui sont vraiment devenus mauvais comme Riverdale ou la Casa de Papel. A vouloir contenter une majorité, Netflix va finir par perdre ses abonnés de la première heure, ceux qui comme nous se sont abonnés pour regarder des séries de qualité, diffusés intégralement et qu’on peut binge watcher. Petit à petit Netflix se perd, la plateforme déborde de films et de séries, mais la qualité est de moins en moins présente. Heureusement pour eux, HBO Max n’est pas (encore) disponible en France, sinon nous aurions surement déjà dit bye bye à notre premier amour. Oui, les temps changent et malheureusement Netflix aussi.
Et vous aimez toujours autant Netflix ?
Et vous avez vu quoi en SVOD ce mois-ci ?
Séries & Émissions
The Politician – saison 2 | Netflix
J’ai eu un peu de mal à me replonger dans The Politician. On retrouve Payton où on l’avait laissé à New York, alors qu’une nouvelle campagne débute ; cette saison mélange campagne politique et vie de notre héros. Ben Platt est toujours aussi bon acteur et chante toujours aussi bien, même si il y a moins de séquences musicales, dommage. Par contre, la série propose un épisode incroyable, le numéro cinq : Les électeurs.
Un épisode durant lequel on suit une mère et une fille qui ont des idées politiques opposées, alors qu’elles vont à la rencontre des candidats, et on nous montre que la politique n’est qu’une vaste blague, que tout le monde ment pour atteindre son but. Cet épisode s’appuie aussi sur la jeunesse et l’écologie, et le fait que les générations de nos parents et nos grands-parents vont nous laisser un monde vraiment difficile. Je l’ai vraiment adoré, j’ai terminé la saison dans un super mood grâce à lui, et bien évidemment grâce aux résultats de l’élection.
Modern Family – saison 9 et 10 | Netflix
Pas grand chose à dire sur Modern Family, j’adore toujours autant regarder cette série familiale qui me fait autant rire. La famille s’agrandit dans cette saison 10, et ça reste sympa de voir de nouvelles générations arriver. La saison 11 sonnera la fin de cette série, après plus de 10 ans de programme (2009), mais tout doit se finir, même les meilleures choses.
Buffy contre les vampires – saison 1 | Prime Video
La dernière fois que j’ai regardé Buffy, je devais être au collègue. Mais j’ai eu soudainement envie de me refaire cette série culte, et au final, j’apprécie vraiment. Ce nouveau visionnage me fait réaliser à quel point cette série était avant-gardiste, Buffy est une jeune femme forte et indépendante et chaque épisode nous présente un problème de société, sous des métaphores démoniaques. J’ai hâte de continuer mon visionnage, surtout que ne n’ai plus aucun souvenir des intrigues et des péripéties. Nul doute qu’à la fin de mon visionnage je serai une fanatique de Buffy.
Films
Work It | Netflix
Teen Movie dansant, Work It est un bon divertissement, sans prétention. Quinn est en dernière année au lycée, elle a passé sa vie à tout faire pour rentrer à l’Université de Duke, pour imiter son père. Le jour de son entretien, suite à un quiproquo, elle dit à la recruteuse qu’elle fait partie de la troupe de danse de son école. Coincée dans son mensonge, elle se retrouve à monter une équipe au lycée pour participer à la compétition Work It. Au final, c’est un film distrayant avec des chorégraphies sympas à regarder et accompagnées par de la bonne musique. L’histoire est prévisible, mais ça donne tout de même envie de danser. Si vous avez envie de passer un bon moment ce film est à voir ???? .
Feel The Beat |Netflix
Les films de danse m’ont inspiré ce mois-ci, alors j’ai aussi regardé Feel The Beat. April est danseuse à Broadway, jusqu’au jour où elle vole le taxi de la mauvaise personne et se retrouve bannie de la scène. Elle retourne dans sa ville d’origine pour faire le point et se retrouve à enseigner la danse à des enfants pour essayer d’impressionner un chorégraphe connu lors d’un concours de danse. J’ai eu un peu de mal à m’attacher à April, l’actrice est un peu froide même si cela fait parti de son rôle. J’ai apprécié voir les enfants dansés, ils étaient trop mignons et j’ai beaucoup aimé la danse professeure/élèves de la finale, c’était très émouvant. C’est un film familial, sympa, mais j’ai préféré Work It.
Chemical Hearts | Prime Video
Henry, 17 ans rêve de devenir rédacteur en chef du journal du lycée. Il se retrouve finalement à co-diriger la rédaction avec Grace Town, une nouvelle élève pas comme les autres. Adapté du roman Nos cœurs en désaccord de Krystal Sutherland, la bande annonce de Chemical Hearts m’a intrigué, et finalement je suis pas mal déçue. Je ne comprenais pas trop pourquoi, jusqu’au moment où j’ai lu le premier chapitre du livre sur internet. L’histoire d’Henry et Grace est plutôt plate dans l’adaptation, c’est d’ailleurs un film avec peu de péripéties. Alors que le livre est peut-être un média plus approprié pour une histoire qui joue autant sur le pathos ; le film a du mal à nous montrer le plus important : ce qu’il se passe dans la tête des protagonistes ? Malheureusement le long métrage n’arrive pas à retranscrire leurs pensées, envies, frustrations et sentiments. Ce qui en fait un film avec peu d’intérêts. Certes, leur histoire est tragique et leur rencontre leur apporte à chacun du réconfort mais en tant que spectatrice je me suis dis « oui, et alors ? ». Comme si l’histoire n’avait jamais vraiment commencé et que je ne comprenais pas pourquoi elle devait se terminer ici. Vous l’aurez compris, je ne vous conseille pas ce film, mais le premier chapitre du livre m’a donné très envie.
Documentaires
Disney Les Making-Of : The Mandalorian | Disney+
Nous avions adoré la série, et nous avions eu de très bons avis sur ce making-of sorti en 8 épisodes. Et je n’ai pas non plus été déçu ; nous n’apprenons rien d’exceptionnel mais il s’avère très intéressant si on aime les coulisses des productions de séries et de films. J’ai pu comprendre que The Mandalorian a vraiment été une production hybride : un mini-film ou une énorme série, ça dépend comment on voit les choses.
Ce making-of est aussi l’occasion d’en apprendre plus cette fameuse immense salle aux écrans à 360°, appelée le Volume.
Ce que j’ai trouvé le plus intéressant sont les discussions autour de la table des différents créateurs de la série : les réalisateurs, les producteurs, les artistes, les acteurs ; une véritable alchimie s’en dégage et je me suis pris d’admiration pour Dave Filoni (le créateur de The Clone Wars et qui a réalisé quelques épisodes de The Mandalorian) qui apparait comme un passionné infini de Star Wars et qui semble l’avoir compris mieux que quiconque (Lucasfilm devrait vraiment s’appuyer sur lui à l’avenir).
Seul bémol, on sent que Disney est bien passer par là, lisser ou retravailler certains propos pour éviter les déclarations qui fâchent.
C’est néanmoins un bon programme pour les amateurs de la série, de Star Wars et de making of. De plus, le format assez court des épisodes est un vrai point positif.
Down To Earth With Zac Efron / Les pieds sur Terre avec Zac Efron – saison 1 | Netflix
Si comme moi vous aviez assez peu suivi la carrière de Zac Efron et que vous vous en étiez arrêter à cet insupportable beau gosse de High School Musical (la jalousie des lycéens que voulez-vous), Les pieds sur Terre avec Zac Efron va changer vos aprioris sur l’acteur. Ce documentaire est un tour du monde qui nous permet de découvrir différentes cultures et innovations censées améliorer nos vies ; une sorte de documentaire healthy en somme. Grâce à son ami Darin Olien, célèbre expert en bien-être outre-atlantique, il découvre le monde sous un angle différent et remet en cause son mode de vie à chaque nouvelle découverte. Tout du moins devant la caméra. Car si le programme est remplis de messages écologiques, humanistes, et bienpensants (ce qui est évidemment très bien), la réalité qui apparait à l’écran est tout autre et laisse un arrière goût amer d’hypocrisie. Par exemple, entre deux discours dénonçant l’utilisation des plastiques à usage unique, on voit notre ami Zac se promener, un gobelet Starbucks à la main.
Au final on a un programme hyper bien produit, très positif et plutôt plaisant, mais qui ne respire pas une sincérité totale. Néanmoins, pour voir le verre à moitié plein, cette série peut toucher un public insensibilisé aux problèmes de notre planète grâce à la communauté de Zac Efron, et semble donc plutôt utile.
Anelka : l’Incompris | Netflix
J’avais eu des très bons échos de ce documentaire produit par Netflix. Amateur de foot, j’étais d’abord surpris de voir la plateforme s’engager sur cette voie inattendue, mais en voyant la bande annonce qui a pas mal tourné sur les réseaux sociaux et qui était plutôt alléchante, ce film avait tout pour me plaire. Alors je me suis lancé, et j’ai coupé au bout de trente minutes. Simplement parce-que finalement je me fiche de la vie de ce joueur que je n’ai jamais apprécié. D’entrée les discours élogieux des intervenants de qualité (beaucoup de champions du monde 98, ça c’est bien) s’enchainent sans la moindre contre-mesure ; le but ne m’a pas semblé de nuancer le joueur mais de le rendre cool. Nicolas Anelka était un excellent joueur, mais aussi une tête-brulée, et finalement la vie de l’homme, on s’en fiche pas mal.
Antoine Griezmann : Champion du Monde | Netflix
Ohlala… Autant les documentaires sportifs américains de Netflix véhiculent des symboles et des messages à peu près intéressants ; autant en France, y a encore du travail. Après le décevant Anelka : l’Incompris, je me suis dis qu’un doc sur un joueur que j’appréciais d’avantage avait plus de chances de me plaire. Mais finalement celui sur le champion du monde est d’un vide abyssale. C’est sans intérêt, j’ai vraiment eu l’impression de perdre mon temps. Les rares émotions que j’ai eu sont grâce aux images d’archives relatant la conquête victorieuse des Bleus à la Coupe du Monde 2018. Et la forme ne rattrape même pas le fond puisque c’est archi classique et sans ambition.
Passez votre chemin.
The Imagineering Story – saison 1 | Disney+
On a pris beaucoup de temps pour regarder The Imagineering Story, si l’excitation du début nous a fait enchaîner les premiers épisodes, la lassitude et la redondance des épisodes nous ont plutôt refroidi. Cette chouette série documentaire s’adresse principalement aux amateurs des parcs Disneyland ; pas sur que les autres soient très passionnés.
La forme est intéressante, la narration prend son temps, et s’avère plus pertinente que les reportages de télévision qui abusent toujours des mêmes clichés. Le générique (très inspiré de celui de Game Of Thrones) est vraiment superbe.
C’est un vrai voyage dans le temps que nous faisons dans The Imagineering Story, de la création du premier parc californien en 1955 par Walt Disney, jusqu’à l’ouverture du parc de Shanghai en 2016 ; toute l’histoire de ces créateurs de l’imaginaire est narrée, et un peu romancée pour en faire un vrai feuilleton avec des cliffhangers, des drames et des joies. Nous avons logiquement préféré l’épisode 3 puisqu’il se concentre sur notre Disneyland Paris bien aimé, et c’est avec une certaine fierté que nous découvrons qu’il s’agit d’un des plus beaux parcs Disneyland.
Une fois n’est pas coutume, Disney ose taper là où ça fait mal, n’hésitant pas à avouer ses erreurs et ses échecs ; nous avons également accès à des coulisses inédits que nous n’aurions pas imaginé voir un jour.
Évidemment tout cela est très convenu et très contrôlé, si bien que l’on a jamais vraiment l’impression d’apprendre des choses incroyables. Néanmoins, cette série est un vrai plaisir si on souhaite découvrir cet univers ; ou en tout cas un peu plus que dans les Zones Interdites et autres Capital de M6.
En septembre on regarde quoi ?
- Was It Love ?, disponible sur Netflix le jeudi 3 septembre
- The Devil All The Time, disponible sur Netflix le mercredi 16 septembre
- Brutus vs César, disponible sur Prime Video le vendredi 18 septembre
- Enola Holmes, disponible sur Netflix le mercredi 23 septembre
Rattrapages :
- La Casa de Papel – partie 4, sur Netflix
- 13 Reasons Why – saison 4, sur Netflix
- High School Musical : La Comédie Musicale : La Série – saison 1, sur Disney+
- Dead to me – saison 2, sur Netflix
- Balle perdue – sur Netflix
- Umbrella Academy – saison 2, sur Netflix
- Cursed : la rebelle – saison 1, sur Netflix
- Lucifer – saison 5 partie 1 sur Netflix
- Plan cœur confiné.e.s – sur Netflix
