
Florence a toujours cru en l’amour, elle en a même fait son métier en devant écrivaine de romance. Mais ça, c’était avant. Avant qu’on lui brise le cœur et qu’elle souhaite arrêter d’écrire des romances. Maintenant, elle doit convaincre son nouvel éditeur. Suite à un drame, elle doit rentrer dans sa ville natale, retrouver sa famille. Mais un soir, en ouvrant la porte de sa maison de famille, elle trouve son éditeur, ou plutôt le fantôme de celui-ci. Car Florence a un secret, depuis sa jeunesse, elle a le don de voir l’esprit des défunts et de les aider à passer vers l’au-delà.

Un très beau livre sur la famille, le deuil et les trahisons. Florence retourne dans sa ville natale à la suite du décès de son père. Ce retour est l’occasion pour elle de faire le point, de se retrouver et de faire son deuil. J’ai beaucoup aimé ce roman, car il mêle des thématiques fortes qui m’ont beaucoup touché. Florence et Ben apprennent à se connaître dans de drôle de circonstances, mais très vite, iels deviennent proches et échangent sur leurs sentiments, leurs vécus. C’est une très belle relation qui les unit et se développe durant ces 423 pages. Une romance entourée d’interrogation, le fait de trouver sa place et de grandir
Trigger Warning : deuil / fantôme
Représentativité ? : /
Trope : ennemies to lovers
Citations
- La romance est morte, et j’ai l’impression que tout ça est une arnaque.
- Pour moi, rien ne vaut le silence d’une bibliothèque remplie avec amour.
- J’avais l’impression d’être une étoile qui s’était détachée du ciel nocturne et avait commencé à chuter, et je ne pouvais pas m’arrêter. Je n’en avais pas envie.
- Le chagrin était tout le contraire. Il était plein, lourd et donnait l’impression qu’on se noyait dedans. Le chagrin n’était pas l’absence de ce qu’on avait perdu, mais l’accumulation de tout : de l’amour, du bonheur, des moments doux-amers.
- J’étais trop occupée à flirter avec l’impossible.
- Si j’ai appris une chose en tant qu’éditeur au cours des dix dernières années, c’est que l’on n’entend jamais vraiment parler des bons romans.
- J’apprécie le genre de sourire qu’il m’adressait. C’était celui qu’on ne montre pas aux inconnus. Le genre de sourire qu’on garde pour soi parce que le monde a été merdique plus d’une fois avec nous, et qu’on a eu le cœur brisé par des tas de gens.
- Nous ne sommes pas un roman d’horreur gothique. Nous sommes une histoire d’amour.
- Ma grand-mère m’a dit que la tristesse ne nous quittait jamais, mais qu’on apprenait à l’aimer parce qu’elle fait partie de nous et qu’elle s’estompe peu à peu.
- L’amour est une célébration de la vie et de la mort. L’amour reste avec vous. Il perdurera, longtemps après mon départ.
- Ce n’était peut-être pas la plus romantique des histoires, mais c’était la mienne et ça m’était égal de savoir si j’étais la règle ou l’exception.
Informations
The dead romantics d’Ashley Poston aux éditions Harper Collins – 07/04/2025 – 18.50€ – Etas-Unis – livre acheté neuf