Mai a été un mois un peu particulier pour nous, entre la fin du confinement le retour progressif à la réalité et surtout notre déménagement !
Depuis plusieurs mois, nous faisions des travaux dans notre nouvel appartement, pour emménager en avril, mais avec la pandémie, nous avons du tout arrêter, et avec Émilien on s’est retrouvé confiné dans notre tout petit appartement. Le déconfinement a alors sonné avec reprise intensive des travaux et déménagement dans la foulée ; c’est pour cette raison que nous n’avons pas été très présents sur le blog ces dernières semaines.
Mais on a enfin déménagé ! Et même s’il nous reste quelques finitions, on va pouvoir reprendre notre rythme habituel sur Pledd et se remettre à dévorer des séries, des films et des livres !
En attendant, voici le petit récapito de mai.
Séries & Émissions
Lost – saisons 4 et 5 | Prime Video
Autant les trois premières saisons étaient hypnotisantes, autant les saisons 4 et 5 s’essoufflent et perdent en intensité. Bien sûr, elles restent tout à fait bonnes, grâce à un concept hyper novateur, qui je me souviens avait beaucoup fait parler à l’époque : les flashforwards. Aujourd’hui, nous sommes accoutumés à des narrations déconstruites, mais ces flashbacks du futur apportent un vrai regain d’intérêt. Et heureusement, car les péripéties sur l’île tournent pas mal en rond. Malgré l’arrivée de nouveaux personnages entourés de plein de mystères, la saison 4 peine à convaincre et s’enlise dans des intrigues moins haletantes qu’auparavant, et finit par nous perdre complètement, la faute à une avarie de révélations qui tiendrait le spectateur en haleine. (Pour sa défense, rappelons que la série s’est retrouvée au cœur de la grève des scénaristes de 2008((Grève de la Writers Guild of America – Wikipédia)), et toutes ses consœurs de cette année s’en sont retrouvées assez mauvaises). Cela dit, le dernier épisode en trois parties, s’avère être le plus intéressant et clôture cette saison sur une meilleure note.
La saison 5 m’a paru nettement plus convaincante, laissant quelque peu de côté les flashbacks et les flashforwards pour se concentrer d’avantage sur les survivants, coincés dans une autre temporalité, elle sera assez généreuse en réponses et en révélations grâce notamment, à une série de voyages dans le temps, un peu bizarres dans le concept mais cohérents. La série prendra également un virage plus réaliste et scientifique et délaissera quelque peu le surnaturel (même si je viens de parler de voyages temporels…). Aussi, un renouveau apparait dans l’écriture des personnages : les héros d’autrefois passent au second plan, et ceux plus en retrait gagnent en importance.
Indéniablement, la série tente de se renouveler, de plusieurs manières. C’est parfois loupé, mais généralement ça fonctionne. Les scénaristes avancent sans nul doute en suivant un plan minutieusement défini à l’avance, mais malgré tout, peinent à nous capter comme ils le faisaient jusqu’ici. En témoigne notre rythme de visionnage.
Unorthodox | Netflix
Mini-série adaptée librement de l’autobiographie de Deborah Feldman, Unorthodox: The Scandalous Rejection of My Hasidic Roots (qui sera traduit en français cet été), Unorthodox nous plonge dans la vie d’Etsy (Shira Haas), une jeune femme de 19 ans, membre d’une communauté juive orthodoxe de New York. Après avoir été élevée par ses grands-parents, elle se marie jeune et a pour devoir de fonder rapidement une famille. Malheureusement, elle tarde à tomber enceinte, et son mari la menace de divorcer. C’est à ce moment qu’elle décide de quitter Williamsburg (quartier de Brooklyn où vit une grande partie de la communauté hassidique de New York) pour Berlin, et découvre un monde qui lui était jusqu’à maintenant inconnu.
La série dépeint une communauté où les hommes sont soumis aux choix du rabbin, et les femmes aux choix de leurs époux ; telle une chaîne d’oppressions, chaque individu a un rôle et doit s’oublier. Des règles strictes gèrent la vie d’Etsy : elle n’a pas le droit de jouer de la musique ou de chanter, elle doit aller au mikvé (un bain rituel), elle ne doit pas montrer ses cheveux, et doit s’accoupler avec son mari tous les vendredis quand cela est possible. Cette série, nous montre une communauté religieuse dure, injuste, où règne une certaine violence engendrée par le peu de libertés qu’ont les individus. L’histoire d’Etsy est celle d’une jeune fille qui aime sa famille et sa communauté, mais qui a des rêves, des envies et une grande curiosité, incompatibles avec sa vie à Williamsburg. C’est aussi, l’histoire d’une fille de 19 ans qui a peur, peur de partir et de découvrir le monde, mais peur aussi de rester et d’élever ses enfants au sein de cette communauté. C’est pour cela que lorsqu’on lui demande si elle s’est échappée, Etsy répond qu’elle “n’était pas en prison”. J’ai également apprécié qu’on montre l’évolution de Yanki, le mari d’Etsy. Ce jeune homme qui ne connait que ce monde, tente de faire au mieux et pour cela trahit sa femme en allant raconter leur vie intime à sa mère. Pourtant au fil des épisodes, on découvre que lui aussi a été conditionné et n’a jamais cherché à nuire à son épouse, il essaye d’ailleurs de faire son possible pour qu’elle rentre.
J’ai beaucoup aimé ces 4 épisodes. L’histoire d’Etsy est touchante, son appréhension du monde et sa curiosité, mais également sa force et l’énergie qu’elle met pour que ses rêves deviennent réalité sont très prenantes. Vraisemblablement, je lirai l’œuvre de Deborah Feldman, pour approfondir son histoire.
Star Wars The Clone Wars – saison 7 | Disney+
Cette ultime saison marque le retour de la série après 6 ans d’absence. Et quel retour ! Un article complet y sera consacré prochainement mais je peux vous dire que cette conclusion est absolument réussie ; composée de trois arcs scénaristiques, le premier marque un démarrage fort digne des meilleurs moments de la série, le second est moins intéressant mais nécessaire et sympathique, et le troisième est tout simplement exceptionnel. Un magnifique adieu pour marquer la vraie fin de cette série, immanquable pour les fans de Star Wars.
➜ Article en cours d’écriture
♥ Never Have I Ever / Mes premières fois – saison 1 | Netflix
Cette teen série réjouissante et fraiche est incroyablement addictive. Composée de dix épisodes d’une trentaine de minutes, une journée suffit à la dévorer. Écrite par Mindy Kalling (Kelly Kapoor dans The Office), l’histoire de la série prend une dimension autobiographique importante. Lycéenne d’origine indienne née au États-Unis, Devi se retrouve clouée dans un fauteuil roulant suite au décès brutal de son père. Jusqu’au jour où la vision du beau Paxton Hall-Yoshida va la faire sortir de son fauteuil pour débuter une nouvelle année scolaire, entourée de ces deux meilleures amies : Fabiola et Eleanor, ainsi que de son rival : Ben. Simple mais tout en finesse, Maitreyi Ramakrishnan interprète un personnage aussi amusant que réel, loin des protagonistes stéréotypés des teen dramas. Avec Mes premières fois vous fera passer du rire aux larmes, en mettant en lumières plusieurs thématiques : l’acceptation du deuil, les premiers amours, l’homosexualité, l’acceptation de ses origines… sans jamais que cela soit forcé et en trop.
Le petit + de cette série ? une voix off hilarante où le tennisman John McEnroe joue son propre rôle.
Veronica Mars – saisons 1,2 et 3 | Prime Video
Je n’avais jamais regardé Veronica Mars, et j’ai vraiment adoré la première saison, qui parle de l’enquête sur la mort de Lily, la meilleure amie de notre héroïne. Les personnages sont attachants et Kristen Bell est incroyablement cool dans son rôle. Les deux premières saisons se déroulent principalement au lycée de Neptune High, tandis que la dernière saison nous embarque à l’Université de Hearst, mais où tout le casting se retrouve. A de rares exceptions près, les intrigues sont bien ficelées (qu’est devenu Duncan ?). La saison 3 est peut être un peu redondante mais reste tout de même très sympa. La fin de la série est d’ailleurs très violente, le dernier épisode n’a rien d’un épisode final habituel. La série ayant été annulée en 2007, ça n’a rien d’étonnant.
Mais jouissant d’une communauté sur-motivée, une suite a pu voir le jour ! En 2014, soit sept ans plus tard, c’est plus de 2.5 millions de dollars récoltés par les fans qui voulaient absolument une suite à leur série préférée, qui permirent à un long métrage de voir le jour.
J’ai également visionné le film, je vous en parle un peu plus bas ????
Et c’est en février 2020 que Veronica Mars fit (encore) son grand retour, dans une mini-saison 4 de huit épisodes, que je dois encore visionner !
Je vous en parlerai le mois prochain ????
Why Women Kill | MyCanal, 6play
Cette série se déroule sur trois époques durant lesquelles nous suivons trois femmes : Beth Ann en 1963, Simone Grove en 1984 et Taylor Harding en 2018. Leur point commun ? Elles ont toutes vécu dans la même maison où un événement dramatique leur ait arrivé. Marc Cherry (Desperate Housewives) est le créateur de cette nouvelle série dramatico-comique, qui met en avant un casting féminin trois étoiles. Chacune des protagonistes est la représentation d’un stéréotypes féminin de son époque : Beath Ann est la ménagère accomplie, Simone est une femme riche et superficielle et Taylor est une femme indépendante, féministe engagée et libre sexuellement. Mais toutes les trois vont sortir de ces clichés, lorsqu’elles découvrent un secret ou subissent un événement qui va tout changer. Beth Ann se venge de son mari infidèle et menteur, en fomentant un plan digne d’un chef de la mafia. Simone découvre l’homosexualité de son mari, puis sa maladie, qui vont l’obliger à revoir ses priorités pour faire passer l’amour avant la gloire et les paillettes. Taylor quant à elle, décide de faire rentrer Jade, sa conquête, dans son couple, quitte à mettre en péril son mariage, sa carrière et toute sa vie au final ; elle aura besoin de cet électrochoc pour remette en question son rôle de femme forte au sein de son couple. Trois destins liés par un même lieu.
Chacune de ces histoires délivre une morale sans pour autant nous la marteler. J’ai beaucoup aimé l’idée de découvrir trois récits, dans trois époques, liés par un même élément, j’avais l’impression de lire un recueil de nouvelles. Une saison 2 est déjà en préparation, avec une autre storyline et un nouveau casting, l’idée me plait !
Films
Veronica Mars | Prime Video
Grand retour de Veronica, et au cinéma cette fois-ci ! Sept ans après l’arrêt de la série au terme de la saison 3, nous retrouvons Veronica en passe de devenir avocate. L’intrigue se déroule neuf ans après son départ de Neptune pour New-York où elle a poursuivi ses études et sa vie amoureuse avec Piz. Neuf années durant lesquelles elle n’a pas mené la moindre enquête, ni vu Logan. Pourtant lorsque celui-ci l’appelle et lui annonce que sa célèbre petite amie a été assassinée et qu’il est le principal suspect de l’enquête, elle rapplique pour lui sauver la mise sans poser de questions.
Le film surfe sur l’aspect nostalgique de la série, on retrouve tous les personnages du casting principal et c’est vraiment sympa. L’intrigue sur la mort de la petite amie de Logan est intéressante, d’autant plus qu’elle s’appuie sur des événements ayant eu lieu au lycée ; même si c’est quelque peu déroutant ; c’est étonnant que cette histoire de fille morte sur un bateau n’est pas intéressée Veronica lorsqu’elle était au lycée, d’autant plus que ses amis Dick et Gia étaient sur le bateau. J’ai également été un peu déçue par Veronica qui quitte tout pour sauver Logan et qui retombe dans ses bras aussitôt, sans sembler penser au pauvre Piz qui était tellement gentil, clairement j’ai eu de la peine pour lui. Mais bon… c’est ça les histoires d’amour épiques.
Visuellement, la photographie du film est particulièrement sombre et verdâtre, et est cohérente avec le vieillissement des personnages, mais s’accorde plutôt bien avec l’ambiance et les couleurs qu’on avait déjà dans la série.
J’ai apprécié voir ce long métrage, mais je l’ai principalement visionné pour pouvoir enchainer la saison 4 et tout comprendre ; car le film en lui-même est principalement un produit nostalgique pour les fans, et ayant enchainé les trois saisons puis le film, Veronica Mars ne me manquait pas assez pour être touchée par ce même sentiment.
En juin on regarde quoi ?
- 13 Reasons Why – saison finale, disponible sur Netflix le vendredi 5 juin
- Queer Eye – saison 5, disponible sur Netflix le vendredi 5 juin
- The Handmaid’s Tale – saison 3, disponible sur Prime Video le samedi 6 juin
- I may destroy you – disponible sur HBO/OCS le dimanche 7 juin
- Artemis Fowl – disponible sur Disney+ le vendredi 12 juin
- The politician – saison 2, disponible sur Netflix le vendredi 19 juin
- Love, Victor (la suite du film Love, Simon) – disponible sur Hulu le vendredi 19 juin
- Dark – saison finale, disponible sur Netflix le samedi 27 juin
Rattrapages :
- La Casa de Papel – partie 4, sur Netflix
- The Imagineering Story – saison 1 sur Disney+
- High School Musical: The Musical: The Series – saison 1 sur Disney+
- Space Force – saison 1, disponible sur Netflix
- Upload – saison 1, disponible sur Prime Video
- The Eddy – saison 1, disponible sur Netflix
- Dead to me – saison 2, disponible sur Netflix